La recherche l’a bien montré : les animaux sont aussi sensibles à la douleur et vulnérables que nous. Mais octroyer des droits à la nature supposerait de changer nos lois. Pour la juriste Saskia Stucki, c’est loin d’être impossible ! En effet, la législation a constamment évolué ; les femmes, les enfants, les personnes de couleur ont tous dû se battre pour leurs droits.
Si ces derniers étaient contestés au départ, ils sont une évidence aujourd’hui. L’Équateur est le premier pays au monde à inscrire la nature dans sa constitution. Une forêt pluviale est d’ailleurs sortie victorieuse d’un procès contre une entreprise minière qui la détruisait.
Alberto Acosta a participé à l'élaboration de cette constitution, qui fusionne les concepts juridiques actuels et la perception traditionnelle de la nature des indigènes équatoriens.